En raison de l’actuelle conjoncture économique, de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) se heurtent à des problèmes financiers croissants. Face à la restriction des crédits et à la baisse de l’activité, le manque de trésorerie, vital pour le fonctionnement de l’entreprise, se fait de plus en plus sentir. Pour ne rien arranger, le ralentissement de l’activité, couplé aux charges fixes élevées et les taxes qui ne fléchissent pas, les petites entreprises se retrouvent en première ligne de la crise. Mais avant d’envisager la cessation d’activité, sachez qu’il existe des solutions de financement à court et long terme qui peuvent aider. Décryptage !
Financement bancaire et comptable : une panoplie de solutions pour les PME en difficulté
Confrontées à une conjoncture économique difficile, les PME cherchent de plus en plus à surmonter leurs problèmes de trésorerie. La bonne nouvelle est que plusieurs options de financement bancaire et comptable s’offrent à elles. Certes, ces méthodes peuvent s’avérer coûteuses et particulièrement contraignantes, mais, d’après Rivalis, elles constituent souvent des solutions efficaces à court terme. Tour d’horizon :
Le crédit de trésorerie
C’est souvent la première bouée de sauvetage pour les PME à l’apparition des premiers signes de difficultés financières. Les banques peuvent accorder un crédit supplémentaire, des facilités de caisse ou un découvert plus important pour remédier à des besoins ponctuels ou limités en trésorerie. Pour bénéficier de cette solution, les PME doivent justifier d’une gestion financière rigoureuse et d’un état de santé général satisfaisant.
L’affacturage
Cette solution est particulièrement adaptée aux PME évoluant dans le secteur BtoB. Le principe est simple : la banque prend en charge la facture client moyennant une commission. Bien que cette dernière puisse être assez élevée, les obligations réglementaires sont minimes et l’entreprise se décharge de la responsabilité de la facture en cas de non-paiement du client.
La cession de créances
Quand les besoins de trésorerie deviennent plus fréquents ou que les montants sont plus conséquents, la cession de créances peut être la voie à suivre. La banque rachète les créances de l’entreprise en prélevant une commission sur le montant récupéré du client débiteur. Attention, en cas de défaillance de ce dernier, l’entreprise est tenue responsable, ce qui différencie cette solution de l’affacturage.
L’escompte
Il s’agit ici d’une forme de crédit professionnel à court terme qui permet d’obtenir rapidement de la trésorerie. En échange de la cession d’un effet de commerce, la banque avance un montant de trésorerie à l’entreprise. Les intérêts et la commission sont intégrés dans le contrat.
Le lease-back ou cession-bail
Cette technique permet de débloquer rapidement de la trésorerie à court terme. L’entreprise peut alors continuer à utiliser un bien (comme une voiture) tout en cédant la propriété à un tiers en échange d’un loyer. Cela permet d’éviter de lourds investissements en immobilisations matérielles.
La titrisation
La titrisation permet d’augmenter les liquidités à court terme en vendant les créances clients à des investisseurs sur les marchés financiers. Très souvent critiquée lors de la crise des subprimes, cette solution revient actuellement sur le devant de la scène.